Suis-je victime ?
Vous vous posez des questions sur votre couple et sur ce que vous vivez ?
En vous informant et en parlant, vous pouvez vous faire aider.
parlez et faites-vous aider
Suis-je victime ...
si mon partenaire préfère gérer toutes les dépenses du foyer ?
OUI
Gérer les dépenses de son partenaire est un type de violence. Faites vous aider et contactez nous.
Suis-je victime ...
si mon partenaire exige avoir des rapports sexuels réguliers ?
OUI
Le fait d'être en couple ne justifie en aucun cas le droit d'exiger des relations sexuelles non consenties. Cela constitue une forme de violence sexuelle.
Suis-je victime ...
si mon partenaire exige de choisir ma tenue vestimentaire ?
OUI
Choisir la tenue vestimentaire de son partenaire est une tentative de contrôle excessif sur la liberté d'autrui. Cela fait partie des violences psychlogiques.
Suis-je victime ...
si mon partenaire s'impose physiquement dans mon couple ?
OUI
S'imposer physiquement, même sans toucher son partenaire, est une forme d'intimidation.
Suis-je victime ...
si mon partenaire veux savoir où je suis et avec qui ?
OUI
Surveiller son partenaire, c'est vouloir le contrôler. Cela fait partie des violences psychologiques.
Suis-je victime ...
si mon partenaire me répète que je suis vulnérable sans lui ou elle ?
OUI
Dévaloriser son partenaire est une forme de violence et de manipulation psychologique et émotionnelle.
Suis-je victime ...
si mon partenaire a déjà détérioré des objets pour contenir sa colère vis-à-vis de moi ?
OUI
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Violences Femmes Info :
3919
Le numéro d’écoute, d’information et d’orientation
France Victimes :
116 006
Le numéro national d'aide aux victimes
Qu’est-ce que la violence conjugale ?
La violence conjugale ne se limite pas aux coups et aux blessures physiques. La loi interdit l’ensemble des comportements violents qui affectent le bien-être physique, psychologique et émotionnel de la victime et des enfants qui y sont exposés.
La violence peut se manifester sous différentes formes :
- La violence verbale : des ordres, des propos dégradants ou humiliants, des cris, etc.
- La violence psychologique : l’isolement social, la dévalorisation, les menaces, contrôle des moyens de communication et des déplacements, etc.
- La violence physique : coups, brûlures, morsures, etc.
- La violence sexuelle : agression sexuelle, harcèlement ou intimidation, attouchements et rapports non consentis, etc.
- La violence économique : contrôle des revenus et des dépenses, des papiers d’identité, interdiction de travailler, etc.
-
La cyberviolence : revenge porn, harcèlement numérique, surveillance numérique, etc.
Parmi ces actes, certains sont considérés comme des délits aux yeux de la loi : les coups, les menaces de mort ou de blessures, l’agression sexuelle, le harcèlement, le partage d’images intimes, le vol et l’introduction par effraction. La tentative de meurtre ou l’homicide sont considérés comme un crime. La sanction encourue par l’auteur d’un acte est fixée par le texte qui punit l’infraction. Il peut s’agir d’une amende, d’une peine de prison ou d’une autre sanction en fonction de la gravité des faits.
À SAVOIR
Au cours d’un procès, des circonstances peuvent aggraver la peine déterminée par le juge. C’est le cas du contexte conjugal. Si le crime est commis envers un partenaire intime, la circonstance peut être jugée aggravante.
Depuis novembre 2021, le code de procédure pénale note également, qu’en cas de violences conjugales commises en présence d’un mineur, la circonstance peut également être jugée aggravante.
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